Révolution vient de publier une nouvelle brochure : Marxisme et syndicalisme. Les trois textes qui la composent ont été rédigés par le révolutionnaire russe Léon Trotsky (1879-1940).
Le premier texte, qui date de juillet 1920, est une lettre ouverte au « syndicaliste révolutionnaire » Pierre Monatte. Trotsky connaissait bien le mouvement ouvrier français, pour avoir vécu et milité en France pendant la Première Guerre mondiale. Après la révolution d’Octobre 1917, il a suivi de près et encouragé les efforts des révolutionnaires français pour gagner la majorité de la SFIO (le PS) aux idées de la IIIe Internationale, fondée en mars 1919. Trotsky, qui jouait un rôle de premier plan dans l’Internationale, cherchait aussi à convaincre les meilleurs « syndicalistes révolutionnaires », tels que Pierre Monatte, de participer à la formation d’un authentique Parti Communiste français. Tel était l’objectif de cette Lettre à un syndicaliste français à propos du parti communiste.
Le deuxième texte, Syndicalisme et communisme (1929), est rédigé dans un contexte très différent. Neuf ans ont passé. En URSS, la bureaucratie stalinienne a consolidé son emprise sur le parti et l’Etat. Trotsky est exilé en Turquie. En France, la direction du PCF est « stalinisée », les partisans de Trotsky exclus. De cette expérience, Pierre Monatte a tiré des conclusions pessimistes et erronées, comme Trotsky le relève et le déplore. En un sens, Syndicalisme et communisme est une nouvelle version – nettement plus critique à l’égard de Monatte – de la Lettre à un syndicaliste.
Le troisième texte a été trouvé, sous formes de notes, sur le bureau de Léon Trotsky après son assassinat par un agent de Staline, en août 1940. Nous les publions sous le titre : Les syndicats à l’époque de la décadence impérialiste.
Sur le plan théorique, ces trois textes sont toujours d’une très grande actualité. Le lecteur y reconnaîtra des problèmes qui se posent dans le mouvement syndical contemporain, en France et ailleurs.
Pour commander cette brochure, rendez-vous sur le « Marché rouge ».