L’élection présidentielle de 2012 sera l’occasion de se débarrasser de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement réactionnaire. La politique de Sarkozy n’a été qu’une défense systématique des intérêts capitalistes au détriment de la masse de la population. La casse des retraites – appliquée malgré des grèves et des manifestations immenses pour les défendre – fut un exemple parmi bien d’autres de l’offensive permanente qui a été menée contre les conquêtes sociales du passé. Les services publics ont été saccagés. Sarkozy avait promis la croissance ; le pays s’enfonce dans la récession. Il avait promis des emplois ; le chômage a massivement augmenté. Il avait promis de réduire les inégalités ; la « grande pauvreté » a pris des proportions inconnues depuis les années 30. Tout au long de ces cinq années de régression sociale, le gouvernement a multiplié les leurres et les subterfuges pour détourner l’attention des vrais responsables de cette situation. Il a repris à son compte les idées et les pratiques associées au Front National.
A ce stade, les sondages sont favorables à François Hollande. Mais son programme ne propose pratiquement aucune réforme susceptible d’améliorer les conditions de vie de la grande majorité de la population. Par exemple, Hollande s’est engagé à réaliser 50 milliards d’euros d’économies sur les dépenses publiques. Cela signifie que les dépenses sur la santé, l’éducation, les retraites et les services publics seront massivement réduites. A la différence du candidat socialiste, le Front de Gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon se battent pour un renversement radical de la politique menée sous Sarkozy. Ils défendent les intérêts des travailleurs, de la jeunesse et des retraités. La Riposte fait partie intégrante du PCF et donc du Front de Gauche. Nous appelons tous ceux qui veulent en finir avec la régression sociale à s’engager massivement dans la campagne de la présidentielle autour du Front de Gauche.
Dans une récente interview à La Riposte, Jean-Luc Mélenchon expliquait : « plutôt que de rassurer les marchés, il faut les affronter ». C’est tout à fait correct. Il faut arracher les grands leviers de l’économie des mains des « marchés », c’est-à-dire des multimillionnaires qui pillent le pays, pour les intégrer au secteur public, sous le contrôle démocratique des salariés eux-mêmes. C’est la seule alternative au chaos économique et aux injustices croissantes qu’engendre la crise du capitalisme.