Les militants parisiens du PCF sont en campagne contre la casse du service public hospitalier, aux côtés des organisations syndicales de ce secteur. Un tract intitulé « Hôpital sacrifié, nos vies menacées » a été largement diffusé, sur les sites hospitaliers de la capitale et de la petite couronne, mais aussi à la sortie des métros, sur les marchés, etc.
La « réforme » de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), que le gouvernement a engagée, se traduira par la suppression de 4000 postes, d’ici 2012, et par la fermeture de nombreux hôpitaux et services. L’hôpital Fernand Widal, dans le 10e arrondissement, est menacé de fermeture. De même, malgré une longue lutte des organisations syndicales, l’hôpital Saint-Vincent de Paul, dans le 14e, est voué à une fermeture définitive. L’hôpital Cochin risque de perdre ses services dédiés aux brûlés. Idem pour l’hôpital Saint-Antoine, dans le 12e. L’hôpital Paul Brousse, à Villejuif, risque de perdre ses services de thérapies aiguës et son centre hépatobiliaire. A terme, cet hôpital risque, lui aussi, de se retrouver sur la liste des fermetures programmées. L’hôpital Armand Trousseau, dans le 12e, perd plus de la moitié de son activité. L’Hôtel Dieu devrait perdre ses activités chirurgicales. A l’hôpital Charles Foix (Ivry), 158 lits de gériatrie ont été supprimés. L’accès à l’IVG est remis en cause par la fermeture des centres de Tenon, Jean Rostand et Broussais.
En mars, l’intersyndicale (CGT, CFDT, CFTC, FO, SUD Santé) et une centaine de salariés du secteur ont occupé le siège de l’AP-HP, avenue Victoria, pour exprimer leur colère face à la politique destructrice du gouvernement, qui aura de graves conséquences pour la population d’Ile-de-France, en matière d’offre de soins. Le gouvernement prévoit également de vendre le siège de l’avenue Victoria – et, en conséquence, de supprimer 600 postes administratifs. Les syndicats exigent l’arrêt des fermetures d’hôpitaux et des suppressions d’emploi – ainsi que le maintien de tous les services hospitaliers.
Le PCF se mobilise pour sensibiliser la population à la réalité de la politique gouvernementale, présentée à l’opinion publique comme une simple « réorganisation » dans un souci d’efficacité, contre le gâchis, etc. Pour plus d’information ou pour participer à la campagne, contactez la fédération parisienne du PCF au 01 44 83 85 15 ou sur www.paris.pcf.fr