Le 10 septembre 2024, l’entreprise Nestlé était condamnée pour avoir prélevé illégalement des eaux du département des Vosges. Environ 19 milliards de litres d’eau auraient ainsi été pompées. Cela avait même provoqué des ruptures d’approvisionnement dans des villages de la région. La fraude était estimée à 3 milliards d’euros, mais la firme s’en est tirée avec seulement 2 millions d’euros d’amende !
Cette mansuétude de la justice n’est pas très étonnante. Après tout, l’exemple vient d’en haut. Comme l’ont récemment révélé plusieurs médias, lorsqu’elle était Première ministre, Elisabeth Borne avait tenté de légaliser des méthodes de filtration interdites auxquelles Nestlé avait recours, en toute illégalité. L’actuelle ministre de l’Ecologie, Agnès Pannier-Runacher, avait même alors participé à des réunions secrètes avec des lobbyistes de Nestlé. Après tout, à quoi sert un gouvernement bourgeois, s’il n’aide pas les capitalistes à échapper aux conséquences de leurs délits ?