Chaque année, l’institut Oxfam publie une enquête sur le « budget carbone annuel », qui correspond à la quantité maximale de dioxyde de carbone (CO2) que l’humanité peut encore émettre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.
En 2025, comme chaque année, l’étude constate que ce sont les plus riches qui polluent le plus : les 1 % les plus riches de la planète avaient épuisé leur « budget carbone » dès les 10 premiers jours de l’année. Mention spéciale à notre champion national, le patron de LVMH Bernard Arnault, qui a épuisé le sien en 2h15 seulement !
Le 22 décembre dernier, Marine Tondelier était l’invitée de l’émission en ligne de l’Humanité « ça ira ! » Durant cette interview, la dirigeante des Verts a justifié les négociations que son parti a menées avec Bayrou en vue de la constitution du nouveau gouvernement. Selon elle, cette visite a permis de « faire douter » des macronistes « et quelques Français ». Sacrée performance ! Elle a aussi qualifié ceux qui – contrairement à elle – n’abandonnent pas leur programme politique sur le perron de Matignon de « petits bourgeois qui attendent le grand soir ».
Cette interview comporte au moins une autre séquence tout aussi pathétique. Lorsqu’une journaliste lui demande s’il faut renverser le capitalisme, Tondelier répond : « Oui, si vous voulez, mais il faudra me dire ce qu’il faut mettre à la place » avant d’affirmer que « ces débats politico-médiatiques sans fin où on se branle la nouille sur des questions qui n’ont pas de sens » ne l’intéressent plus… Au moins c’est clair : les jeunes et les travailleurs ont une nouvelle fois la confirmation qu’ils ne trouveront jamais la réponse aux questions essentielles qu’ils se posent dans le programme pro-capitaliste des Ecologistes.
Il y a 2 ans, la société Laser Propreté remportait le contrat de nettoyage à la Caisse de Prévoyance et de Retraite du Personnel Ferroviaire (CPRPF), à Marseille. Les clauses du contrat prévoyaient la reprise des agents d’entretien déjà en poste avec l’ancien sous-traitant. Certains travaillaient sur le site depuis plus de 20 ans.
Quelle n’a pas été leur surprise lorsqu’ils se sont vus refuser, un beau matin de décembre, l’accès aux locaux de l’établissement… car leur entreprise avait été placée en liquidation judiciaire ! La direction de la CPRPF leur a gentiment conseillé d’aller pointer au chômage en attendant qu’un marché soit conclu avec une nouvelle entreprise de nettoyage, sans aucune garantie que celle-ci ne les embauche.
