À Rennes, dans la nuit du 8 au 9 mars 2025, Yovan Delourme, alias « Le Jarl », directeur adjoint de la boîte de nuit 1988 Live Club, a violemment agressé les participants d’une free party dans un cinéma désaffecté voisin, notamment organisée par des groupes antifascistes. Avec son service de sécurité, il a multiplié les provocations, les courses-poursuites dans les rues, les agressions au gaz lacrymogène à bout portant et les tabassages à même le sol.

Les images ont été très médiatisées et ont provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux, mais il ne s’agit pas d’un événement isolé. « Le Jarl » a maintes fois utilisé sa milice privée pour réprimer à moindre coût les habitants des quartiers populaires, notamment d’origine maghrébine. L’intéressé ne s’en est d’ailleurs jamais caché – il s’en vantait même sur ses réseaux sociaux !

Face à l’indignation croissante, les autorités ont prononcé la fermeture administrative de l’établissement. Cela ne fera pas oublier que celui qui a été candidat Reconquête aux législatives de 2022 a agi en toute impunité pendant des années.

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