Les 8 et 9 octobre derniers, la section suisse de la Tendance Marxiste Internationale (TMI) organisait son « Ecole d’automne » dans le centre de la Suisse, à Nidau, dans le canton de Berne. 120 camarades venus de toute la Suisse (Zurich, Berne, Genève, Fribourg, Bâle, Winterthour...) sont venus discuter des idées du marxisme, en allemand et en français.
Après une séance plénière sur les Perspectives mondiales, le samedi matin, les participants se sont répartis sur différents ateliers. A l’ordre du jour : la crise de l’UE, le mouvement contre la loi Travail en France et la situation politique et sociale en Italie. Les intervenants étaient des camarades venus d’Allemagne, de France et d’Italie. En début de soirée, une séance de cinéma diffusait « Terre et Liberté », le film de Ken Loach sur la guerre civile en Espagne. Un concert est venu clôturer cette journée.
Les ateliers du dimanche furent consacrés à la théorie marxiste des crises, au matérialisme dialectique, à la révolution espagnole de 1931-1939, à la lutte pour l’émancipation des femmes, à la critique du système d’éducation bourgeois, à la lutte contre les politiques d’austérité et, enfin, à la nouvelle édition – la plus complète jamais publiée – de la biographie de Staline par Trotsky.
Cette Ecole marxiste marque une étape importante dans le développement des forces du marxisme en Suisse. Très jeunes pour la plupart (85 % des participants avaient moins de 25 ans), les camarades suisses ont réussi à jeter les bases d’une organisation homogène présente aux quatre coins du pays. Ils publient deux journaux : un en allemand (Der Funke), un en français (L’étincelle). Ils interviennent avec succès sur les facultés du pays et mènent un excellent travail dans la Jeunesse Socialiste – qui, en Suisse, est nettement plus à gauche qu’en France.
Toute la population suisse n’a pas les mêmes conditions de vie que les riches banquiers. Les jeunes et les travailleurs sont frappés – comme leurs camarades de toute l’Europe – par le chômage et des conditions de vie de plus en plus précaires. La section suisse de la TMI veut les mobiliser pour renverser le capitalisme. Ils sont sur le bon chemin !