Le 18 décembre 2024, Nicolas Sarkozy était condamné pour « corruption et trafic d’influence » à trois mois d’emprisonnement, dont un an ferme... sous bracelet électronique. Ce dernier n’a été attaché à l’éminente cheville que le 7 février 2025. Entre temps, Sarko a passé les fêtes de fin d’année aux Seychelles. Puis, le 14 mai dernier, le juge d’application des peines (JAP) a décidé de dispenser l’ancien chef de l’Etat du port du bracelet, dans le cadre d’une libération conditionnelle. Ainsi s’est achevé cet insoutenable supplice pénitentiaire !

Le Monde du 15 mai précisait que Sarkozy devra solliciter l’autorisation préalable du JAP « pour tout déplacement de plus de quinze jours et pour tout déplacement à l’étranger ». Nul doute que Sarko sollicitera – et que le JAP autorisera. Il y va de la réputation humaniste de la Justice bourgeoise française.

Cet article est gratuit… mais il a un coût. En vous abonnant, vous nous donnez les moyens financiers de faire vivre un journal qui défend les intérêts des travailleurs et porte un programme révolutionnaire. C’est la raison d’être de Révolution.
Soutenez-nous : abonnez-vous à Révolution !