Le 28 juin dernier, le président du Honduras, Manuel Zelaya, a été renversé par un coup d’Etat orchestré par l’oligarchie nationale et des éléments de l’administration américaine. Le gouvernement putschiste accuse Zelaya d’avoir violé la Constitution du pays. C’est un mensonge pur et simple. En réalité, ce sont les réformes progressistes engagées par le gouvernement de Zelaya qui lui ont valu les foudres de la classe dirigeante et de Washington. Ceux-ci redoutent que le Honduras soit gagné par la fièvre révolutionnaire qui se développe sur l’ensemble du continent latino-américain.
Le dimanche 29 novembre, des élections ont été organisées par le régime putschiste, dans l’espoir de légitimer son pouvoir. Cette farce électorale, qui s’est déroulée sur fond de répression massive et d’assassinats de militants de gauche, a été largement boycottée par le peuple.
En France et ailleurs, les grands médias capitalistes ont commencé par relayer les mensonges des putschistes. Puis, ils ont fait silence sur la magnifique mobilisation du peuple hondurien et du Front National de Résistance au Coup d’Etat. Nous devons briser ce mur de silence ! Cette conférence-débat y contribuera. Nous ferons le point sur ces événements et sur les perspectives du mouvement de résistance.