Le militant communiste Henri Alleg est mort, le 17 juillet, à près de 92 ans. La Ripostesalue la mémoire d’un homme qui a consacré sa vie à la lutte contre le capitalisme et l’impérialisme. Surtout connu en France pour son livre La Question sur la torture pendant la guerre d’Algérie, dont il fut lui-même victime, il nous laisse d’autres écrits qui méritent d’être lus par tous ceux qui veulent comprendre l’histoire de l’ancienne colonie française. Ses Mémoires Algériennes, par exemple, ont été appréciées par de nombreux camarades.
Convaincu de la validité du marxisme révolutionnaire, Henri Alleg s’est opposé au ralliement à « l’économie de marché » de la direction du PCF après la chute de l’URSS et du bloc de l’Est. Il est vrai qu’il ne partageait pas les analyses de La Riposte sur le phénomène du stalinisme en Union Soviétique et à l’échelle internationale. Mais tous ceux qui l’ont connu ont noté l’esprit fraternel qui l’animait lors de débats internes au mouvement communiste.
Depuis des années, son fils Jean Salem anime le séminaire « Marx au XXIe siècle » à l’université de la Sorbonne. La Riposte lui présente ses condoléances ainsi qu’à toute la famille d’Henri Alleg – et appelle la nouvelle génération de militants à s’inspirer de son courage et de son enthousiasme révolutionnaire.