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L’Assemblée Populaire des Peuples de Oaxaca (APPO) à prévenu que le mouvement qu’il dirige s’étendra à tout le pays ; et a annoncé qu’à partir de la semaine prochaine elle intensifiera ses luttes.
Lors d’une conférence de presse, le professeur Andrès Bolaños, membre de l’APPO, a signalé qu’il était prévu d’augmenté le nombre de barricades dans la capital de l’Etat.
Ainsi, il est prévu que les membres de l’organisation encerclent, à partir du 20 novembre, la Police Fédéral Préventive (PFP) qui occupe le Zocalo (place principal).
Il a rajouté que ce samedi l’Assemblée National des Peuples du Mexique se constituera formellement. Son objectif sera de lutter dans tout le pays pour en terminer avec les injustices et s’opposer a ce qu’il appelle, le projet néolibéral du gouvernement que dirigera Felipe Calderón.
Dans cette nouvelle étape de réorganisation, l’APPO augmentera en potentiel et en structuration, et il y aura une opposition intense de la part de l’APPO, contre le régime de Felipe Calderón, autant que celle d’aujourd’hui contre Ulises Ruiz.
Il a expliqué que dans Oaxaca, il y a près de 10 milles éléments militaires avec des armes et des technologies de pointe, qui s’opposent aux membres de l’APPO, qui n’ont que des pierres et des lances pierres.
Dans ce sens il a rappelé la vocation pacifique de l’APPO mais il averti qu’il y a une attitude de répression sélective autant de la part du gouverneur Ulises Ruiz que le futur président Felipe Calderón.
Il a assuré que si Calderón ne changeait pas cette attitude, il pourrait ne pas finir son sextennat, comme Ulises Ruiz ne le fera pas non plus.
Il a souligné qu’il y a des ressemblances dans leurs discours, tenus lors de leurs campagne électoral, à propose de l’Etat de Droit, de la main dur pour le respect de la loi et sur sa politique économique.
Pour cela, il a insisté en que l’APPO formera partie d’une grande mobilisation national a laquelle sont convoqués tous les groupes non conformes, dont les zapatistes, les partis politiques progressistes et quelque conque organisation social qui lutte contre ce qu’il appel la guerre de basse intensité qui apparaitra au 1er décembre prochain.