La crise actuelle est engendrée par le capitalisme, par l’avarice des spéculateurs. Mais ils veulent la faire payer à l’immense majorité de la population : salariés, jeunes, retraités, chômeurs. Pour protéger et accroître leurs profits, les capitalistes s’en prennent à l’outil productif, à l’emploi et aux services publics. L’activité industrielle et commerciale s’effondre. Chaque semaine apporte son lot de plans sociaux. Dans tous les secteurs de l’économie, l’embauche est au point mort. Même les chiffres officiels – notoirement truqués – font état de 50 000 chômeurs de plus par mois, en France.
Nous faisons face à une crise classique de surproduction, dont Karl Marx expliquait les mécanismes dans Le Capital. Marx avait raison ! Le système capitaliste est désormais un obstacle au progrès social. Non seulement il ne tolère aucune avancée, mais il est incompatible avec les conquêtes sociales du passé. La droite mène une offensive systématique contre les conditions de travail des salariés, contre les retraites et la sécurité sociale. Elle alimente le racisme et poursuit le harcèlement policier et administratif des « étrangers ». Elle s’attaque aux conditions de vie et d’étude de la jeunesse.
Le marxisme est une théorie, mais c’est aussi et surtout un guide pour l’action : l’action des jeunes et des salariés pour leur émancipation sociale. La crise actuelle souligne la nécessité de s’attaquer à la source du pouvoir des capitalistes. Il ne sera pas possible d’en finir avec la régression sociale tant qu’une poignée de multi-millionnaires conservera son emprise sur l’économie. C’est pourquoi La Riposte milite pour la nationalisation, sous le contrôle et la gestion démocratiques des salariés, de tous les grands groupes industriels, de l’ensemble des banques, assurances et organismes de crédit, ainsi que de toutes les infrastructures de la grande distribution. Nous avons besoin d’un programme de rupture avec le capitalisme, pour l’instauration d’une république socialiste fondée sur une économie démocratiquement planifiée dans l’intérêt du plus grand nombre.