Dans le cadre des travaux préparatoires au 50e congrès de la CGT qui aura lieu en mars, la direction confédérale a publié son rapport d’activité relatif aux trois années écoulées. Ce document doit permettre de confronter notre stratégie et nos revendications aux événements survenus. C’est le préalable indispensable à l’élaboration de notre orientation pour les trois prochaines années.
Les leçons de la lutte pour les retraites de 2010
Quelques mois après notre dernier congrès, un mouvement de masse a tenté de s’opposer au projet de casse du système de retraites voulu par Sarkozy. Le rôle de la CGT dans la conduite de cette lutte mérite un examen sérieux, tout comme les causes de notre défaite. Dans son rapport, voici comme la direction confédérale relate les événements : « la mobilisation ne va pas cesser de progresser passant de 80 000 manifestants le 23 mars à plus de 3 millions le 19 octobre, avec, entre les deux, des milliers d’initiatives dans les entreprises et les localités (…) Mais une fois la loi votée le 27 octobre, les mobilisations faiblissent ». Ce point de vue est selon nous très incomplet. Les « milliers d’initiatives dans les entreprises » est une manière très pudique de qualifier un mouvement de grèves reconduites jour après jour dans tout le pays par des salariés du public et du privé. Ensuite, la direction considère que ce serait en raison du vote de la loi que la mobilisation se serait essoufflée. Nous n’avons pas la même lecture des évènements. Revenons sur les faits.
La grève éclate fin septembre 2010, après plusieurs journées d’action, lorsque des bases syndicales – essentiellement de la CGT – s’engagent d’elles-mêmes dans la reconduction de la grève – c’est-à-dire sans qu’un appel ne soit lancé en ce sens par la direction confédérale. D’innombrables services publics cessent leurs activités dans les hôpitaux, l’éducation nationale, les éboueurs, les transports publics, et beaucoup d’autres bases isolées dans des collectivités locales et les ministères. Des salariés d’entreprises de secteurs stratégiques reconduisent la grève dans les ports, les raffineries, les dépôts de carburants. Première quinzaine d’octobre, le pays est sérieusement menacé d’une paralysie économique, par rupture d’approvisionnement énergétique et blocage de la voie maritime. Des millions de salariés regardent avec enthousiasme en direction des grévistes. Sarkozy réquisitionne des grévistes des dépôts de carburant et la sympathie grandit encore en notre faveur. La jeunesse s’engage à son tour dans la bataille et rejoint les cortèges. Des piquets de grève réapparaissent dans les lycées et les universités, pour la première fois depuis la bataille contre le CPE. Des dépôts de carburants en Belgique sont sollicités pour approvisionner la France. Les syndicats belges déclarent aussitôt que si tel est le cas, ils appelleront à la grève pour ne pas briser celle des travailleurs en France. Mi-octobre, le rythme des journées d’action s’accélère. 3 millions de personnes manifestent le 16 et plus de 3,5 millions le 19. Au soir du 19 octobre – 11ème journée d’action organisée en 2010 pour les retraites, Sarkozy redit, pour la 11ème fois, qu’il ne reculera pas quel que puisse être le nombre de manifestants. Tous les regards sont alors tournés vers les directions syndicales, avant tout la CGT, qui appelle… à une 12ème journée d’action, le 28 octobre, plus d’une semaine plus tard et surtout après le vote de la loi prévu le 27 octobre.
Nous avions pourtant à ce moment précis gagné un soutien de masse dans la population. L’immense majorité des cortèges étaient ceux de la CGT. Notre drapeau flottait sur la plupart des piquets de grève dans le pays. Cet appel à une énième journée d’action, alors que le pays était en pleine ébullition, a porté un coup très dur au moral des grévistes, car il était clair que pas plus qu’il n’avait reculé jusqu’ici, Sarkozy ne reculerait le 28 octobre, même si nous devions être 4 ou 5 millions. Il fallait s’appuyer sur les grèves, les étendre et les généraliser, pour obtenir un retrait de la loi par la force. Au lieu de cela, la direction confédérale a continué à s’appuyer sur des journées d’action isolées. Il y en a eu 14 au total pour les retraites en 2010. La direction confédérale parle d’un « passage en force » de Sarkozy. En réalité, fin octobre, il ne restait plus rien à « forcer ». Les salariés découragés avaient repris le travail. Dans son rapport, la direction confédérale se satisfait de ses prises de position d’alors. Si elle estime qu’elle a tout fait pour obtenir une victoire, qu’elle nous explique pourquoi elle n’a pas pris appui sur les grèves. Voilà comment il faut poser les termes du débat. Seulement, dans son rapport d’activité, les grèves ont mystérieusement disparu de la suite chronologique des événements. Par cette regrettable omission, la direction espère ne pas réveiller la colère des grévistes qu’elle a abandonnés à leur sort.
Le rapport d’activité n’ouvrant pas la discussion sur ces événements, nous soumettons l’analyse suivante aux débats : dans les conditions qui étaient celles de la mi-octobre, l’opposition à Sarkozy avait gagné une base de masse dans la population. La CGT était écoutée par des millions de salariés dans tout le pays. Nous pouvions nous adresser à eux dans les termes suivants : « Nous nous sommes mobilisés à 11 reprises depuis le mois de mars. Nous sommes maintenant une force de résistance qui se compte en millions et nous savons que des millions d’autres sympathisent. Nous avons adressé plusieurs avertissements à Sarkozy mais il ne veut rien savoir. En ce moment, dans les ports, les dépôts de carburant, les raffineries, les services publics, des salariés montrent la voie à suivre. Puisque notre mobilisation ne suffit pas, nous appelons à étendre la grève en la reconduisant jour après jour jusqu’au retrait de ce projet de loi ». En même temps, tous les moyens matériels de la confédération auraient été dirigés vers cet objectif par des campagnes militantes de terrain dans chaque coin du pays, des campagnes de tracts et d’affichages, des caisses de grèves auraient été mises en place, etc. Le moral des grévistes aurait été regonflé et de nombreux autres salariés dans le pays auraient été encouragés à se joindre à nous. Un appel en direction de la jeunesse aurait également grandement contribué à étendre la grève étudiante. Cette attitude combative nous aurait donné un avantage considérable. Seule la grève pouvait provoquer un blocage économique du pays. Seul ce blocage pouvait contraindre Sarkozy à céder.
Au lieu de cela, la couche la plus militante de la CGT en est sortie découragée et frustrée par la conduite du mouvement. Les millions de salariés qui suivaient ces événements avec enthousiasme ont eu une énième démonstration de l’inefficacité des grèves ce qui a gravement entamé nos chances de pouvoir les mobiliser par la suite. Au lieu de l’admettre, la direction confédérale considère que « cette mobilisation […] est toujours un point d’appui aux revendications et mobilisations ». Prendre appui sur des défaites de ce type ne nous conduira qu’à de nouvelles défaites du même type. Un tel gâchis ne doit plus se reproduire.
Le « syndicalisme rassemblé »
Il faut revenir sur les enseignements de l’automne 2010, car la question des « journées d’action » ne se limite pas au seul cas de la bataille pour les retraites. C’est la ligne stratégique générale suivie par la direction de la CGT en toutes circonstances. Elle l’a mise en œuvre, par exemple, dans la lutte contre l’austérité en France et dans le cadre des mobilisations européennes. De même que pour les retraites, ces mobilisations n’ont pas permis de faire reculer l’austérité. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est clair qu’il faut corriger notre approche stratégique sur la conduite des luttes. Mais la direction confédérale considère que sa stratégie a été validée par le cours des événements et elle entend la poursuivre. Elle dit : « La démarche de syndicalisme rassemblé est validée, car chaque fois que nous parvenons, à l’entreprise ou au niveau national, à construire l’unité des organisations syndicales, le rassemblement des salarié-e-s se trouve renforcé et gagne en efficacité ». Faut-il comprendre qu’il faudrait s’unir systématiquement avec le plus grand nombre de syndicats, quelques soient leurs positions, leur soutien parmi les salariés, c’est-à-dire quelques soient les circonstances ? Faut-il comprendre aussi qu’il faut maintenir cette unité quelques soient les développements de la lutte ? L’idée que l’union des syndicats fait la force est trop tranchée. On ne peut pas ériger une tactique qui doit être réfléchie suivant le cours des événements en loi générale intangible. La position confédérale revient à dire en substance : « Il faut réunir le plus grand nombre de manifestants possible pour nous faire entendre ; pour cela, il faut appeler à des manifestations avec le plus grand nombre possible d’organisations syndicales ; mais nous ne pouvons pas appeler à reconduire la grève après la manifestation, car sinon, des syndicats vont quitter le front intersyndical ; alors nous ne pourrons plus appeler tous ensemble à la journée d’action suivante ce qui nous affaiblira ». Ce schéma tactique est bien trop rigide. Au fond, la direction nous dit : l’union fait la force. Mais il arrive que ce ne soit pas le cas. Si un syndicat décide de saboter une grève et de ne pas se donner tous les moyens de livrer bataille, ou qu’il accepte des renoncements, il faut s’adresser aux salariés et tenter de les convaincre de la justesse de notre point de vue. C’est ce que nos militants font tous les jours dans les entreprises et les Unions locales (UL). La première question à se poser avant de livrer bataille c’est : avons-nous les troupes ? Si nous ne les avons pas, il faut trouver une tactique qui nous permette de les gagner, par la propagande, les explications. Un front intersyndical est un excellent moyen d’y parvenir, à condition d’y défendre nos positions !Et si nous avons les troupes, nos camarades passent à l’action. Il n’y a pas de règle générale. Pour en revenir aux évènements d’octobre 2010, avions-nous une base de masse dans la population nous permettant d’appeler à la généralisation de la grève ? Oui, nous l’avions ! Et c’est une erreur très grave de ne pas avoir saisi cette formidable opportunité.
Le mouvement ouvrier souffre certes d’un éclatement considérable entre organisations syndicales, ce qui l’affaiblit. Il est donc tout à fait juste de chercher à constituer des fronts uniques. Mais certains syndicats ont des réserves sociales extrêmement faibles, et il est exagéré de considérer que leurs appels aux journées d’action changeraient quoi que ce soit. Par contre, nous admettons que lorsque la CGT, la CFDT et FO – qui ont de loin les principales bases militantes — appellent en même temps à la mobilisation, cela a un impact dans le pays. L’appel unitaire est une bonne tactique. Seulement, cette tactique ne doit pas avoir pour effet de neutraliser la libre expression publique de la CGT. Par exemple, si la CGT pense qu’il faudrait reconduire la grève et la généraliser à tous les principaux secteurs de l’économie, qu’est-ce qui au juste l’empêcherait de le dire dans une expression indépendante du texte d’appel à manifester ? La direction confédérale nous répond en substance que si nous le faisons, nous brisons le front intersyndical. Mais quel serait l’argument des autres syndicats pour ôter leur signature d’un appel ? Chérèque dirait : « J’ai entendu la CGT dire quelque chose avec laquelle je ne suis pas d’accord ». Tout le monde sait qu’il existe des désaccords, sinon nous n’aurions qu’un seul syndicat ! Faire front avec une intersyndicale ne doit pas suspendre notre droit d’expression. La condition du front commun est-elle de faire taire les positions de la CGT ? Si oui, qui impose ces conditions inacceptables ? Et pourquoi ne pas le dénoncer publiquement ? La vérité est qu’aucune organisation syndicale n’est en mesure d’imposer de telles règles à la CGT. Sur ce prétexte, la direction confédérale ne s’est pas prononcée sur la question des grèves. C’est un alibi pour échapper à sa responsabilité d’organiser une lutte sérieuse et déterminée contre l’austérité.
La CGT doit démontrer aux salariés qu’elle fait tout pour les unir. Ainsi, si tel ou tel syndicat quitte l’intersyndicale au motif des prises de position de la CGT, il faudra alors mener une campagne publique dénonçant la rupture du front commun en expliquant les raisons du désaccord et en défendant notre droit d’expression. Par nos explications patientes sur les positions adoptées par chacun, nous rallierions à nous un nombre toujours plus grand de salariés. Reprenons l’exemple de la lutte pour les retraites. Il est possible qu’un ou plusieurs syndicats se soient alors retirés de la lutte si la CGT avait appelé à l’extension de la grève après la manifestation du 19 octobre. Mais ce retrait n’aurait plus vraiment eu d’importance, car nous avions gagné une base de masse. Et si un « petit syndicat » s’était retiré, ce serait passé très largement inaperçu. Mais s’il s’était agi d’une grande centrale syndicale, comme la CFDT, il aurait alors fallu expliquer publiquement la nature des désaccords avec Chérèque, pour essayer de dresser la base de la CFDT contre sa direction. Des militants CFDT auraient très vraisemblablement rejoint les rangs de la CGT comme cela s’était produit en 2003, après le renoncement du même Chérèque sur les retraites, déjà. De nombreuses bases syndicales de la CFDT auraient poursuivi la mobilisation malgré la position de leurs dirigeants nationaux. L’exemple de Florange montre que la base de la CFDT est loin de reprendre à son compte les positions capitulardes de Chérèque.
Nos mots d’ordre
Dans son rapport, la direction met en avant les campagnes revendicatives qu’elle a organisées contre les discriminations, pour les salaires, le logement, les services publics, l’industrie. Mais nous régressons sur tous ces fronts. Le pouvoir d’achat baisse, la pénurie de logements s’aggrave, les services publics sont attaqués et des emplois industriels continuent à être détruits. Notre principale difficulté vient de l’absence de stratégie de lutte sérieuse de la part de la direction confédérale, comme nous l’avons développé plus haut. Mais ce n’est pas le seul facteur. Les campagnes revendicatives confédérales reposent le plus souvent sur des concepts vagues. Citons le rapport d’activité : il faut « restituer [le travail] dans la perspective de l’émancipation des femmes et des hommes » […], « élaborer une autre conception […] de l’entreprise » […] « le travail émancipateur est un droit pour toutes et tous. La CGT revendique le plein emploi solidaire et la transformation du travail ». Le problème de ces formulations imprécises est que l’on peut y mettre tout et son contraire. Nous partageons le constat que fait la direction confédérale sur la gravité de la crise économique. Les capitalistes se livrent à un saccage de l’économie. Ils détruisent des milliers d’emplois et exercent un chantage permanent en exigeant des fonds publics et la casse des acquis sociaux. Ils ont l’argent et décident de l’investissement. Nous sommes actuellement mis à très rude épreuve face aux vagues massives de licenciements. Comment faire face concrètement et que disons-nous à ces salariés ? Qu’il faut « transformer le travail », qu’il faut un « nouveau statut du travail salarié », une « Sécurité sociale professionnelle ». Ce n’est pas très concret et surtout ne répond pas à l’urgence de la situation.
Pour être compris, un mot d’ordre se doit d’être clair. Dans les entreprises et nos UL, nos camarades sont face à des fermetures d’usines, comme PSA à Aulnay, aux licenciements comme chez Arcelor-Mittal ou Air France. Il est très regrettable, là encore, que le rapport d’activité ne dise pas un mot de l’expérience accumulée ces trois dernières années concernant ces luttes qui devraient pourtant être la principale préoccupation de nos instances dirigeantes. La CGT a fait connaître des « Plans B » contenant des propositions alternatives pour poursuivre la production là où des licenciements et des fermetures sont décidés par les capitalistes. Mais les capitalistes ne s’intéressent pas au maintien de l’emploi, ce qu’ils veulent c’est dégager le profit maximum. Toutes nos tentatives de maintenir nos emplois sur la base de la propriété privée capitaliste se heurtent à leurs intérêts égoïstes. Comment les salariés pourraient-ils imposer leurs conditions sur la marche générale de l’entreprise sans que les capitalistes ne s’y opposent en partant investir leur argent ailleurs ?
Les « droits nouveaux » et autres « nouveaux statuts » sur lesquels travaille la confédération sont des réflexions intéressantes – quoiqu’insuffisantes – sur lesquelles nous reviendrons dans un prochain article, mais l’urgence est d’armer les salariés d’un programme de mesures face à l’austérité et aux licenciements. La direction de la CGT devrait se montrer très ferme en employant des mots d’ordre concrets, tel que : « Nous refusons les licenciements. Répartissez le temps de travail pour maintenir tous les emplois, sans perte de salaire, sinon nous lutterons pour nationaliser votre entreprise, sous le contrôle des salariés ! » Ou bien encore : « Contre la fermeture de l’entreprise : nous appelons les salariés à occuper leur entreprise et à lutter pour sa nationalisation ! » Ce serait un formidable encouragement pour les salariés qui gagneraient en confiance. Des mots d’ordre justes sont indispensables à la mobilisation. Les premiers signes de mobilisation commencent à apparaître sous l’effet des luttes menées notamment dans l’industrie automobile, mais d’une manière générale, nos camarades peinent à entraîner les salariés dans l’action, à ce stade. La question de nos mots d’ordre en est un des facteurs. Nous aimerions connaître l’analyse que fait la direction confédérale de la conduite des luttes dans les entreprises, seulement le rapport n’y consacre pas une ligne.
Pendant des années, la question de la propriété et de la gestion des entreprises a été écartée de notre propagande au motif qu’il s’agit « d’idées politiques ». C’était en fait un alibi pour ne pas remettre en cause la propriété capitaliste des entreprises. Le retour du mot d’ordre de nationalisation dans nos rangs est un fait marquant de ces derniers mois, comme l’a été la campagne électorale du Front de Gauche qui a enthousiasmé les militants de la CGT. De nombreuses bases syndicales ont pris position en sa faveur. Cela prouve qu’un nombre grandissant de camarades sont en attente de mesures de rupture avec la gestion capitaliste de l’économie qui compléteraient nos revendications syndicales immédiates.
Tout au long de ce rapport, la direction confédérale se félicite des progrès qu’elle a accomplis en termes de renforcement de sa communication (communiqués, tracts, site internet, etc.). Elle se félicite aussi des positions qu’elle défend au niveau international (dans la Confédération européenne des syndicats ou l’Organisation internationale du travail). Le rapport d’activité souligne aussi la progression de nos effectifs. Mais alors que la période a connu, comme le mentionne le rapport, des « événements sociaux majeurs », la CGT est passée de 669 469 à 682 695 adhérents, soit une augmentation d’un peu moins de 2 %. Ce qui est une quasi-stagnation à une période où nous devrions nous renforcer significativement.
Globalement, le bilan de la direction sortante est très insuffisant au regard de la situation. Dans la période actuelle, il est inévitable que des erreurs soient commises mais il faut maintenant les corriger au regard de l’expérience accumulée. Par son contenu, ce rapport ne contribue pas à cette approche constructive pour notre congrès. En éludant les questions de fond, en passant sous silence les grèves de l’automne 2010 et les luttes en cours contre les licenciements, la direction de la CGT passe à côté de l’essentiel. Aux militants CGT de remettre ces questions au cœur des débats de notre 50è congrès.