La Riposte a déjà évoqué le cas des grévistes CGT d’Exapac-Exatri dans un précédent article, consultable sur notre site internet. Le texte ci-dessous reprend largement celui du communiqué de presse envoyé par la CGT (Seine et Marne).

Vingt-et-un salariés d’Exapaq-Exatri ont été licenciés et mis en justice pour « fait de grève », en décembre dernier. La justice et l’inspection du travail leur ont donné raison ; les décisions de la direction de l’entreprise ont été annulées. Mais une nouvelle, soudaine et inacceptable mise à pied été prononcée à leur encontre, le 18 février, assortie d’une convocation à un entretien préalable pour sanctions « pouvant aller jusqu’a un licenciement » prévu le lundi 28 février !

La première victoire avait acquis l’annulation complète des 21 licenciements et, de fait, l’obtention de la réintégration des syndiqués CGT dans leur entreprise. De plus, de lourdes pénalités avaient été décidées à l’encontre de l’entreprise pour préjudice envers les salariés, leur syndicat et également l’UD CGT 77. Enfin, l’inspection du travail de Seine et Marne avait annulé de la même façon les licenciements prononcés à l’encontre des salariés protégés (CHSCT ; délégué du personnel).

Beaucoup d’employeurs auraient, à contrecœur, payé et accepté les décisions de justice et le retour des salariés. Surtout que d’autres recours en justice sont à venir, un en correctionnelle pour délit d’entrave au CE de l’entreprise et un au Pénal, pour propos et comportements racistes.

Mais la direction d’EXAPAQ/EXATRI entend imposer son dictat, au détriment des libertés et des revendications légitimes. Tous les moyens sont bons : pressions sur les salariés réintégrés, réorganisation du travail attribuant les tâches les plus lourdes à ces mêmes salariés travaillant la nuit, attaque contre nos camarades pour harcèlement collectif envers un membre odieux de la direction de l’entreprise...

Par ailleurs, l’intégralité des salaires et primes dus aux salariés réintégrés et à la CGT n’a pas été versée, de même que les sommes dues pour préjudices. Enfin, les décisions de l’inspection du travail ont fait l’objet, dans une note de service interne à l’entreprise, d’un mépris à peine déguisé.

C’est la même attitude du côté de la direction du Centre LECLERC de Provins, qui combat la vie chère à grands renforts publicitaires, mais bafoue les libertés dans son établissement.

Cette attitude des directions d’entreprises, niant les lois et les libertés afin de répondre aux exigences des actionnaires, ne peut rester impunie. Les pouvoirs publics ont le devoir d’intervenir et de prendre réellement en compte ce qui grandit dans le pays comme dans le département sur les exigences sociales. La CGT de Seine et Marne continuera à développer des initiatives pour contribuer à l’unité des salariés et des organisations syndicales pour que les droits et les libertés des salariés soient respectés.

Rendez vous le lundi 28 février à Lieusaint dès 19H00, devant l’entreprise, pour soutenir nos camarades convoqués par leur direction. Pour tout contact et messages de solidarité : Valérie Charillon, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pour écrire à La Riposte : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Retour ligne automatique
Le site web de La Riposte : www.lariposte.com

Tu es communiste ? Rejoins-nous !