Depuis le 28 février, 600 salariés de PSA-Citroën, à Aulnay, sont en grève.
Les grévistes revendiquent : 300 euros net d’augmentation, avec un salaire d’embauche minimum de 1525 euros net ; l’embauche des 700 intérimaires travaillant sur le site ; la baisse des cadences et des charges de travail ; la suppression des critères de classification ; le départ en retraite des 600 salariés âgés de plus de 55 ans ; la suppression du travail du samedi ; le paiement intégral des heures de grève.
Entre 2001 et 2006, le groupe PSA a réalisé près de 8 milliards d’euros de profits. Dans le même temps, de nombreux salariés ne touchent que 1150 euros par mois. Ces 25 dernières années, les cadences n’ont cessé d’augmenter, et les conditions de travail de se dégrader.
La direction de PSA recourt à toutes sortes de manœuvres pour briser la grève. Elle « communique » auprès des non-grévistes, sous forme de menaces et d’intimidation. Elle embauche des salariés d’autres sites pour remplacer les grévistes sur les chaînes de production.
Cependant, la grève a sérieusement perturbé la production. Depuis qu’elle a commencé, PSA perd chaque jour 1000 voitures, sur les 1400 produites habituellement.
Lors du meeting de campagne de Marie-George Buffet, le 1er avril, à Bercy, des grévistes diffusaient un appel à la solidarité, notamment financière. Après plus de quatre semaines de grève, la détermination est grande, mais le sacrifice financier des grévistes exige notre solidarité.
La Riposte appelle ses lecteurs et sympathisants à :
1- Envoyer des dons à : CGT PSA-Citroën, boulevard André-Citroën, 93600 Aulnay-sous-Bois. Chèques à l’ordre de « CGT PSA Aulnay ». Inscrire au dos du chèque : solidarité Citroën Aulnay.
Enfin, sachez qu’un gala de soutien aura lieu le samedi 14 avril, de 14 heures à 18 heures, au centre sportif Henri Wallon, à Bobigny (rue Jacques Anquetil). Venez nombreux !