En Seine-Saint-Denis, la lutte se poursuit dans l'Education Nationale. Après une première journée de mobilisation réussie hier, une bonne partie du personnel a reconduit la grève aujourd’hui.

Dans le département, les conditions de travail et d'étude sont particulièrement mauvaises. Les grévistes réclament un plan d’urgence pour le 93 qui comprend, entre autres, la création de plusieurs milliers de postes (enseignants, CPE, AESH, AED, etc) et l’abaissement à 20 du nombre maximum d’élèves par classe.

Les ministres changent, la politique reste la même

Suite à ses déclarations scandaleuses en faveur des écoles privées – et sous la pression de la grève du 1er février – la ministre Amélie Oudéa-Castéra a dû céder sa place à Nicole Belloubet. A l’Education Nationale, les ministres se succèdent mais la politique reste la même. Elle consiste à réduire les budgets et faire des économies sur le dos des élèves et du personnel. Tout récemment, le gouvernement a d’ailleurs annoncé 700 millions d'euros de coupe budgétaire pour l'école. Cette cure d’austérité sera particulièrement désastreuse pour le département du 93, qui est le plus pauvre de France et qui manque déjà cruellement de moyens.

Comment gagner ?

Hier, 40 % des professeurs étaient en grève, avec des pics à 70 % dans certains collèges et lycées. Il est clair que la volonté de lutter est présente. Pour l’emporter, il faut aller vers une grève reconductible offensive. C’est cette perspective que les camarades de Révolution ont défendue, hier, lors d’une Assemblée Générale des personnels en grève.

 

 

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